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Ryan La Haye

Ryan La Haye

Courtier hypothécaire

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Français
Anglais

rlahaye@planipret.com
(450) 629-3101
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1545 de l'Avenir , Bureau 220
Laval, QC
H7S 2N5

Mise à jour du marché – Ou plutôt… « Est-ce que toute vérité est bonne à lire…? »

Après un été mouvementé tant sur le plan personnel qu'économique, j'ai pensé que le moment était venu de dépoussiérer mon fidèle ordinateur portable pour une autre mise à jour économique. À vrai dire, il s'agit de la 6e version de cet article – j'ai détruit les cinq précédentes. J'ai réalisé avoir du mal à présenter et à livrer un message à la fois tempéré et utile.

Avant de plonger dans les données concrètes et ce que cela pourrait signifier, je pense qu'il est pertinent de prendre un peu de temps pour discuter de mon état d’esprit actuel, le contexte dans lequel baigne l’article.

Nous sommes en cycle électoral dans ma belle province depuis un peu plus d'un mois, élections qui tirent d’ailleurs à leur fin d’ici quelques heures. Les politiciens ont vigoureusement débattu et proposé des politiques et des plateformes pour « gagner » votre vote. Les électeurs ont eu l'occasion d'examiner une variété de propositions nouvelles et anciennes qui affecteraient individuellement et/ou collectivement nos vies. La démocratie en action! Ou… pas nécessairement.

Vous avez sûrement remarqué que la Banque du Canada, ainsi que la plupart des autres banques centrales, s'attaquent énergiquement à l'inflation en augmentant les taux d'intérêt depuis le début de l’année. Les banquiers centraux ont d’ailleurs été assez directs dans leur discours affirmant ce qu'il faudra pour maîtriser l'inflation. En échange, ils ont été blâmés pour une grande partie de la douleur économique que l’on vit actuellement : en effet, plusieurs croient que ce sont leurs actions qui nous ont menés tout droit dans le mur de l’inflation. Personnellement, je pense plutôt que beaucoup d'entre eux n'ont fait que combler le vide créé par des politiciens et des dirigeants qui n’ont tout simplement pas le courage de dire la vérité aux électeurs.

Nous vivons désormais à une époque où la vérité elle-même est peut-être morte parce que la seule vérité réelle est sa recherche. Il n'y a pas d'absolu; seulement un débat vigoureux et ouvert dans la recherche de la vérité. Cependant, je crains que la vérité soit définie par toute information qui valide son opinion existante, biaisée et égocentrique. Autrement dit : je sais que j'ai raison, maintenant allons chercher des informations qui confirment mon opinion. Cette approche à courte vue de la politique, de la gouvernance, des médias, de la finance et de nombreux autres aspects de nos vies nous a menés à un point de rupture potentiel.

Ce qui suit ne prétend donc pas être la vérité absolue – ce sont simplement quelques facteurs à considérer. Les choix que vous, le lecteur, aurez à faire par la suite ne sont ni faciles, ni simples. Chaque situation est si différente et la tolérance au risque de chaque personne varie de manière mesurable. Je ne suis qu'un courtier hypothécaire, mais j'espère que les informations présentées ci-dessous clairement et sans parti pris personnel vous aideront à faire un choix qui vous convient.

Données du marché
Quelques données :
Le consensus général parmi les économistes était que la Banque du Canada (BdC) approchait la fin du cycle de hausses des taux. La plupart fixaient le plafond du taux du financement à un jour de la BdC à 4,25% (il est actuellement à 3,25%). Pour les titulaires de prêts hypothécaires, cela signifiait que le plafond du taux préférentiel serait de 6,45% (il est actuellement à 5,45%). Ce consensus se dissipe maintenant rapidement.

L'indice des prix à la consommation (IPC) au Canada, après avoir atteint un sommet en juin à 8,1 %, n'a baissé que d'environ 1 point de pourcentage, oscillant maintenant autour de 7 %. Ceci après que la Banque du Canada ait déjà augmenté les taux d'intérêt de 2,75 depuis sa première augmentation en mars 2022. Oui, l'inflation est un indicateur toujours un peu en retard sur la réalité, mais considérez que si vous retirez l'essence de l'indice de l'IPC, l'inflation n'a pas baissé; en fait, elle continue d’augmenter. Cela signifie que cette inflation est collante et possiblement tenace.

Autre point intéressant : une étude publiée récemment par Bank of America révèle que de 1980 à 2022, lorsque l'inflation a dépassé 5 % dans les économies riches, il a fallu en moyenne 10 ans pour que l'inflation revienne à son taux cible (l'inflation cible de la Banque du Canada est traditionnellement de 2%).

Plus préoccupant : lorsque vous corrigez pour l'inflation, les taux d'intérêt réels sont toujours au niveau le plus bas depuis 1975. Cela ajoute du souffle à l'argument selon lequel nous serions loin de la fin du cycle de hausse des taux. Considérez également qu'en règle générale, la plupart des économistes conviendrait que pour maîtriser ce type d'inflation (période Volcker, période Burns), la banque centrale doit augmenter les taux au-dessus du niveau de l'IPC (actuellement 7%).

Du côté fixe, les écarts de crédit, un autre indicateur du sentiment du marché autour du risque et de la volatilité, ne se présentent pas mieux. L'indice CDX Investment Grade, qui suit 125 swaps sur défaillance de crédit équipondérés sur des entités nord-américaines de qualité investissement dans plusieurs secteurs, s'élève actuellement à 98. Son plus haut sur 52 semaines est de 102 (juin 2022) et son plus bas sur 52 semaines est de 49 (décembre 2020). En gros : haut est pire que bas. En d’autres mots, le coût des fonds des banques et des prêteurs augmente et cela se répercutera sur le marché des taux à la consommation – les taux vont encore monter.

Enfin, pour ceux qui pensent qu'une récession pourrait sauver l'inflation et ramener les taux à des niveaux neutres, certaines données le confirment. La courbe des taux est officiellement inversée, ce qui signifie que les rendements obligataires à long terme sont inférieurs à ceux à court terme. Historiquement, cela signifie qu'une récession est imminente… mais pas toujours. Mais probablement que oui. Mais peut-être pas. (Encore pire, on ne s’entend même pas sur ce qu'est une récession !) Et même là… l'arrivée d'une récession ne garantit pas nécessairement une baisse de l'inflation. Car avec une pénurie de main-d’œuvre dans le monde, une population vieillissante dans de nombreux pays riches et d'autres facteurs tels que les changements climatiques, les perturbations sur les chaînes d'approvisionnement et les conflits géopolitiques qui contribuent tous à affecter l'inflation, une récession ne sera peut-être pas le remède que l'on espère.

Que faire?
Il est temps d'envisager de convertir votre taux fixe variable en taux fixe. ATTENTION!!! J'ai dit envisager. Les données sont très volatiles et rester variable peut être une bonne idée pour plusieurs. Cependant, s’il y a déjà eu un moment pour envisager de passer du variable au fixe, le moment pourrait en effet être venu.

Si vous considérez de changer votre taux variable pour un produit fixe, voici ce qu'il faut faire :
  1. Veuillez contacter votre banque existante et obtenez les offres pour convertir votre variable en fixe.
  2. Envoyez-nous ces informations par courriel, nous vous fournirons une évaluation individuelle.
Nous comprenons que ces moments peuvent être stressants. Nous sommes ici pour vous aider. Notre engagement envers la transparence et l'intégrité demeure inébranlable.

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LES TAUX DU

30 avril 2024

TERMES BANQUES PLANIPRET
6 mois Fixe 7.94% 7.55%
1 an fixe 7.89% 6.79%
2 ans fixe 7.49% 6.14%
3 ans fixe 7.14% 4.99%
4 ans fixe 6.99% 4.94%
5 ans fixe 6.84% 4.79%
Variable 5 ans 7.65% 6.19%
Refinancement fixe ou variable 10.40% 5.09%
3 ans variable fermé 8.60% 7.20%
7 ans fixe 7.10% 4.94%
10 ans fixe 7.49% 5.79%
Marge crédit 8.20% 7.70%

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